JEU DÉCISIF

La vingt-septième édition du prestigieux tournoi rassemblant les huit meilleures juniors européennes dans deux catégories d'âge, organisée pour la troisième année consécutive sur les courts en terre battue du Monte-Carlo Country Club, s'annonce plus indécise que jamais, notamment chez les quatorze ans et moins où la succession de Ksenia Efremova semble très ouverte en l'absence de Luna Vujovic et Hollie Smart. Rendez-vous est pris le 2 novembre pour l'ouverture des hostilités.  Année après année, le Masters Européen de Tennis Europe, l'organisation affiliée à la Fédération Internationale de Tennis comptant cinquante nations du vieux continent, a acquis ses lettres de noblesse. Longtemps jouée en Italie, de Prato à Reggio de Calabre en passant par Naples, l'épreuve, qui a vu passer des joueuses comme Kim Clijsters et Belinda Bencic, a posé ses valises depuis 2021 sur les courts prestigieux de Monte-Carlo. Après une édition 2022 épique qui avait vu la domination d

Entre les victoires à domicile et les jeunes qui continuent de cartonner, le circuit secondaire a une nouvelle fois vibré grâce aux exploits de joueuses qui ont assuré le spectacle. Voici les principaux événements à retenir. Magdalena Frech prive Sara Errani du titre en Espagne : Dans un tournoi très relevé, la polonaise Magdalena Frech (n°2) est allée chercher son premier titre de l'année (le huitième en tout) à Les Franqueses del Valles (W100) en battant en finale l'ancienne numéro cinq mondiale Sara Errani (n°6) dans un match âprement disputé, d'une durée de trois heures et douze minutes. À trente-six ans, Errani, finaliste à Roland-Garros en 2012, avait l'occasion d'aller glaner un seizième titre professionnel. Frech aura, quant à elle, attendu deux ans pour remporter un nouveau tournoi. Jessika Ponchet gagne à Poitiers : La française Jessika Ponchet a sorti une grosse performance en gagnant le tournoi W80 de Poitiers aux dépens de l'allemande Anna-Lena Frie

Devenu la chasse gardée des américaines depuis 2018, le Dow Tennis Classic, tournoi WTA 125 qui se déroule à Midland, au nord de Détroit, dans le Michigan, a su une nouvelle fois attirer cette année des joueuses d'un excellent niveau qui vont se disputer le titre durant une semaine s'annonçant palpitante. C'est parti pour un tour d'horizon. Pour sa trente-cinquième édition, le tournoi de Midland dévoile un plateau très dense composé de joueuses qui se sont déjà mises en évidence sur le circuit WTA. Pas si étonnant pour une épreuve qui a toujours joui d'une bonne réputation depuis sa première édition disputée en 1989. D'ailleurs, le palmarès en témoigne. Chanda Rubin, Anna Kournikova et Li Na font partie de celles qui ont remporté le tournoi. Jill Craybas, Laura Granville, Lucie Hradecka, Tatjana Maria, Madison Brengle et Cathy McNally s'y sont même imposées deux fois. Les américaines ont souvent brillé à Midland. Depuis cinq ans, elles ont toujours gagné ici

Tandis que le circuit ATP se prépare pour la septième édition de son Next Gen ATP Finals qui aura lieu dans un mois, tournoi rassemblant les huit meilleurs joueurs de moins de vingt-deux ans du classement masculin, la WTA ne semble pas décidée à se lancer dans une compétition du même genre, trop occupée à caresser la Chine dans le sens du poil en y réintroduisant l'insipide WTA Elite Trophy, son "Masters Bis" à plus de deux millions et demi de dollars de dotation. Un choix fort regrettable, tant l'institution aux cinquante années d'existence aurait à gagner en s'ouvrant davantage à la jeune génération et au moment où son circuit commence à prendre un gros coup de vieux avec le retour en grâce de joueuses trentenaires, sans compter celles qui vont revenir à la compétition.  L'idée fait son chemin depuis un moment sur les réseaux. Elle consisterait à organiser un Next Gen WTA Finals , équivalent de l'épreuve masculine qui existe depuis 2017. Dans un arti

Il est loin le temps où Virginia Wade devenait la dernière britannique à gagner Wimbledon en 1977. Près d'un demi-siècle plus tard, le royaume attend toujours de couronner sa nouvelle héroïne sur le gazon londonien. On a cru pendant un temps en Johanna Konta, qui prit finalement sa retraite en 2021, année où sa compatriote Emma Raducanu allait surprendre tout le monde en remportant l'US Open. Hélas, les blessures à répétition et l'attrait des sponsors allaient avoir raison de la jeune joueuse aujourd'hui âgée de vingt ans et doucher, par la même occasion, les espoirs de tout un peuple. Mais alors, face à une telle disette, peut-on dire que le tennis britannique féminin est fichu et ne se relèvera jamais ? Peut-être pas. D'ailleurs, il existe encore des raisons d'y croire si l'on regarde ce qui se passe du côté de la jeune génération, grâce à cinq joueuses toutes issues d'horizons différents, dont il va falloir retenir les noms. Qui sont-elles et vont-ell

Le troisième trimestre est la période la plus dense sur le circuit Juniors avec, en point d'orgue, deux grands rendez-vous incontournables, Wimbledon et l'US Open. Le moins que l'on puisse dire est que le spectacle a été remarquable, ponctué de plusieurs surprises auxquelles on ne s'attendait vraiment pas, tandis que dans le même temps, certaines en ont profité pour confirmer leur statut. Il est temps de révéler l'identité de ces dix championnes qui ont animé la période estivale. Clervie Ngounoue (États-Unis, 17 ans) : Ça y est, l'américaine (photo ci-dessus) a enfin gravi son premier sommet en triomphant à Wimbledon, et avec la manière s'il vous plait. Pas le moindre set égaré en cours de route, des victoires souvent expéditives, comme en finale contre la tchèque Nikola Bartunkova (6-2 6-2). On l'avait de toute façon senti venir, tant la numéro deux mondiale Junior semblait forte et sûre d'elle ces derniers temps. Maintenant, le plus difficile reste

L'institution vieille d'un demi-siècle, présidée par un homme qui n'a plus aucune crédibilité, se fissure de partout. Ni la légende vivante Billie Jean King, ni les joueuses elles-mêmes ne paraissent en mesure de porter secours à ce grand bateau à la dérive alors que la nouvelle génération en provenance du circuit Junior commence à arriver. Une situation qui ne risque pas de s'arranger dans le futur au vu des récents développements. Comme à chacune de ses apparitions publiques, Billie Jean King arbore ce sourire contagieux, symbole de son éternel optimisme. Invitée récemment de la célèbre émission de divertissement The Masked Singer , elle a conquis le public par sa bonne humeur, un des traits forts de sa personnalité. À bientôt quatre-vingt ans, la californienne aux 129 titres en simple, dont douze titres du Grand Chelem, est plus attachée que jamais à la WTA, qu'elle a fondé en 1973. Mais, elle n'est pas dupe pour autant. Alors que l'association fête cette

L'expérience a primé sur le circuit secondaire lors de la semaine du 16 au 22 octobre, même si un vent rafraîchissant de jeunesse a soufflé, notamment du côté de la Normandie. Faisons le point sur les principaux résultats à retenir. À Shenzhen, la Chine domine les débats à domicile : Tête de série numéro une, Zhuoxuan Bai s'est imposée lors d'une finale entièrement chinoise face à Yue Yuan, tête de série numéro deux. À seulement vingt ans, Bai remporte son onzième titre ITF, le troisième cette année, mais surtout, le plus important de sa jeune carrière puisque le tournoi de Shenzhen proposait un total de 100 000 dollars de dotation. La jeune chinoise n'a jamais été aussi proche d'intégrer le top 100. Elle pointe cette semaine au 105e rang. Sa compatriote Yue Yuan, qu'on avait vu atteindre la finale du tournoi WTA 250 de Séoul il y a dix jours (défaite contre Jessica Pegula) n'a pas encore gagné de titre cette année.  Viktorija Golubic impitoyable à Shrewsbur

Arrivée avec une étiquette de grandissime favorite aux Masters Juniors disputés à Chengdu, la pépite russe de seize ans Alina Korneeva repart comblée avec le titre en poche et la promesse d'un avenir qui s'annonce radieux, dans les pas de sa compatriote et amie Mirra Andreeva.  Une russe peut en cacher une autre. Pendant que Mirra Andreeva poursuit, à seize ans, sa remarquable ascension sur le circuit WTA, sa meilleure amie, Alina Korneeva, continue de dominer outrageusement le circuit Junior, à tel point que l'on est en droit de se demander ce qu'elle y fait encore tellement elle est au-dessus du lot. Pourtant, tout n'a pas été aussi simple pour elle sur les courts en dur du Sichuan International Tennis Center à Chengdu, sans doute en raison de l'incontestable statut de favorite qu'elle devait porter sur les épaules. Plusieurs fois bousculée, en héritant du groupe le plus relevé des phases de poules, l'adolescente a su trouver les ressources nécessaires

L'automne marque le début d'un fameux triptyque sur le circuit ITF féminin avec une succession de trois tournois disputés sur le sol français, en intérieur, durant le mois d'octobre. De Cherbourg à Nantes, en passant par Poitiers, il n'est pas rare de voir des joueuses de la WTA venir se mesurer à des françaises habituées à la dureté du circuit secondaire. D'ailleurs, certaines tricolores pourraient avoir la chance de briller si le travail finissait par payer. Regardons quelles sont les forces en présence dans ces trois épreuves.  Open féminin de Cherbourg En Cotentin (W25, du 16 au 22 octobre) : Avec sa dotation de vingt-cinq mille dollars, le tournoi organisé par le Comité Manche Tennis est tout de même parvenu à s'attirer les faveurs de joueuses expérimentées, notamment des françaises. Bien sûr, les regards seront tournés vers la normande Alice Robbe, tête de série numéro une et qui va être ambitieuse à la maison. Mais attention, les adversaires les plus redo

Tombé dans un trou d'air après qu'Ashleigh Barty ait pris tout le monde de court en annonçant sa retraite sportive en mars 2022, le tennis féminin australien est peut-être en train de retrouver des raisons d'espérer grâce à sa nouvelle enfant prodige venue du Queensland, Emerson Jones. À quinze ans, la native de Gold Coast a signé l'exploit le plus retentissant de sa jeune carrière le 15 octobre dernier en remportant au Japon la prestigieuse Mayor's Cup d'Osaka, un des tournois les plus cotés du circuit Junior. Jones devenait, par la même occasion, la plus jeune australienne à gagner une épreuve de catégorie J500, douze ans après une certaine... Ashleigh Barty, victorieuse de Wimbledon Junior en 2011. À Osaka, la semaine dernière, l'actuelle dixième joueuse mondiale a tracé sa route sans sourciller en ne cédant aucun set à ses adversaires, même s'il a fallu qu'elle s'emploie en finale pour venir à bout de l'invitée surprise Kristiana Sidorova

Après trois longues années de silence pour cause de crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, le Masters Junior fait enfin son grand retour au calendrier pour une édition 2023 basée à Chengdu, capitale de la province de Sichuan, en Chine. Un retour aux sources, en quelque sorte, pour cette épreuve s'articulant sur le même modèle que les Masters ATP et WTA, à savoir, la présence des huit meilleures juniors filles de la saison, réparties dans deux poules de quatre desquelles sortiront les deux premières pour une qualification en demi-finales. Maintenant que les poules ont été définies, voyons qui pourrait s'en sortir et aller loin dans le tournoi, en se risquant à quelques pronostics.  On remarque d'abord que les deux grandes favorites, Clervie Ngounoue, actuelle numéro une mondiale junior, et Alina Korneeva (photo ci-dessus), numéro deux mondiale, ne sont pas logées à la même enseigne. Si l'américaine hérite d'un groupe qui semble à sa portée, avec la tchèqu

Alors que la fin de l'année approche à grands pas, le circuit Junior s'apprête à vivre une dernière ligne droite très excitante avec plusieurs épreuves au rayonnement international qui vont se succéder. Il va s'agir notamment d'établir une certaine hiérarchie dans le top 10 et de désigner la joueuse qui terminera 2023 à la place de numéro une mondiale. Faisons le point sur les principales compétitions qui vont se disputer ces prochains jours et d'ici décembre. ITF World Tennis Tour Junior Finals (Chengdu, Chine, du 18 au 22 octobre) : Le Sichuan International Tennis Center de Chengdu (photo ci-dessus) accueillera de nouveau le traditionnel rendez-vous automnal réunissant les huit meilleures joueuses de dix-huit ans et moins sur des performances établies lors des cinquante-deux semaines écoulées, et dans un format identique à celui des Masters féminins de la WTA. La liste des participantes révélée le 4 octobre dernier est alléchante avec les présences de Clervie Ngou

La cinquième des sept épreuves J500 (les tournois les plus côtés du circuit Junior après les Grands Chelems) a débuté lundi 9 octobre dans le bel écrin du Satsubo Tennis Center à Osaka. Sans la présence de la majorité des joueuses du top 10, l'épreuve fondé en 1993, remportée dans le passé par Amélie Mauresmo, Caroline Wozniacki (la seule à l'avoir gagné deux fois) et Victoria Azarenka, s'annonce plus ouverte que jamais. Plusieurs questions se posent. Devenue la chasse gardée des japonaises qui ont glané les deux dernières éditions grâce à Hayu Kinoshita en 2021 et Sara Saito en 2022 (dans des finales à chaque fois cent pour cent nipponnes), le prestigieux tournoi peut-il encore être remporté cette année par une locale ? Une européenne pourrait-elle aller jusqu'au bout sachant que le vieux continent apparaît comme étant le plus représenté au palmarès de la Coupe (la française Diane Parry est la dernière compétitrice issue de l'Europe à avoir soulevé le trophée en 20