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Affichage des articles du février, 2020

WTA TV fait enfin sa mue

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L'information est presque passée inaperçue tant on n'y croyait plus. Après de très longs mois de gestation, d'atermoiement et de foutage de gueule, le site WTA TV , qui permet de suivre les principaux tournois du circuit féminin en direct ou à la demande par abonnement payant, a enfin eu droit à une mise à jour, aussi bien sur PC de bureau, portable, smartphone et tablette. Certes, tout n'est pas encore parfait, loin de là, même si on observe quelques améliorations intéressantes. Premier constat : un site plus convivial, plus aéré, avec une présentation par onglets qui facilite la navigation sans qu'on s'y perde. Par le biais de cette pagination, on peut ainsi accéder au calendrier des tournois, à des rediffusions de finales des tournois précédents (dans l'onglet Rewind ) ou même revoir les principales affiches sur les courts télévisés dans chaque tournoi, soit en intégralité, soit sous forme de résumé (onglet On Demand ). Deuxième constat : une

La Suisse enfin à l'heure ?

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Depuis que Martina Hingis s'est retirée, le tennis féminin suisse est tombé dans un marasme qui semble ne pas avoir de fin. On avait fondé beaucoup d'espoir en Timea Bacsinszky, hélas vite douchés par des blessures qui ont plombé sa carrière. Les regards sont maintenant tournés vers Belinda Bencic, membre du top 10 mondial mais, en proie à des problèmes de confiance qui parasitent ses résultats. Cependant, tout ne semble pas perdu pour la Suisse qui reprend tout doucement espoir depuis les récents exploits de sa prometteuse championne Leonie Küng à l'Open de Thaïlande. Avec elle, c'est une nouvelle génération ambitieuse qui pointe le bout de son nez. Petit aperçu avec un trio qui va peut-être faire la différence. Simona Waltert : À dix-neuf ans, cette droitière native du Canton des Grisons possède quelques références intéressantes avec quatre tournois ITF remportés en 2018 et 2019. Elle a d'ailleurs obtenu son premier titre ITF sur le sol français,

Dix joueuses qui pourraient connaître la galère cette année

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Le mois de janvier et la première levée du Grand Chelem ont révélé (voire confirmé) d'inquiétantes lacunes parmi les joueuses du top 35. Qui sont-elles exactement et la spirale de la défaite va-t-elle continuer ? État des lieux avec dix joueuses pour lesquelles on a probablement du souci à se faire. Elina Svitolina  : L'ukrainienne semble un peu perdue sur le court depuis qu'elle expose ouvertement sur les réseaux sociaux sa relation amoureuse avec le français Gaël Monfils. De plus, l'humiliation qu'elle a subie à l'Open d'Australie contre Garbiñe Muguruza n'arrange rien. Un réveil s'impose si elle ne veut pas se faire éjecter rapidement du top 10. Belinda Bencic : Le moteur a de nouveau connu des ratés à Melbourne jusqu'à caler complètement contre Anett Kontaveit. Elle semble parfois perdue dans ses pensées sur le court et son irrégularité pourrait lui coûter très cher pour la suite de la saison. Bianca Andreescu

Challenger Series : comment ça marche ?

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En s'imposant deux manches à une face à la suissesse Stephanie Voegele, en finale du tournoi Challenger Series  de Newport Beach, l'américaine Madison Brengle a plus que remporté une victoire. Elle a aussi augmenté ses chances d'obtenir une wild card pour le prochain tournoi d'Indian Wells qui aura lieu en mars. Mais au fait, c'est quoi les Challenger Series et comment ça marche ? Explications. Créées en 2017 avant tout dans le but d'encourager et de soutenir financièrement les jeunes joueurs et joueuses américains, les Challenger Series sont un groupement de quatre tournois ATP et WTA d'une dotation de 160.000 dollars environ qui s'étalent sur plusieurs mois, de septembre à mars de l'année suivante. Les séries commencent à New Haven et s'achèvent à Indian Wells, quelques jours avant le début du tournoi Premier Mandatory  du même nom, en passant par Houston et Newport Beach (tournoi qui vient de s'achever avec la victoire de Madison

Sofia Kenin : le jeu des deux scénarios

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On connait l'histoire. Une joueuse remporte son premier tournoi du Grand Chelem puis, les premiers mots qui lui viennent sont généralement les suivants : "C'est incroyable", "Je suis au paradis", "Je ne réalise pas", "C'est un rêve qui devient réalité", etc, etc... Seulement voilà, à un moment donné, il faut redescendre de son nuage en évitant de se vautrer et retourner au combat. C'est là que ça se complique car, on en a vu des joueuses disparaître de la circulation ou n'être plus que l'ombre d'elles-mêmes après avoir obtenu le graal. Regardez Jelena Ostapenko, par exemple. Victoire à Roland-Garros en 2017 à la surprise générale et après ça, la longue et douloureuse descente dans les abysses. Presque trois ans plus tard, on n'a pas l'impression qu'elle soit totalement remise de ses émotions. Et Garbiñe Muguruza ? Après son sacre à Roland-Garros en 2016, elle connut une fin de saison mitigée et sortit

Open d'Australie : les dix plus belles tenues

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Le tennis, ce n'est pas que des coups droits, des revers, des amortis ou des lobs, c'est aussi un défilé de mode. Chaque année, lors des grandes occasions, les différents équipementiers rivalisent d'élégance, d'audace et d'originalité pour montrer les nouvelles tenues vestimentaires portées par les joueuses qui sont sous contrat. Habituellement placé sous le signe de la couleur, l'Open d'Australie n'a pas dérogé à la règle même si le blanc a fait un retour discret. Alors, qui a su tirer son épingle du jeu ? Voici dix joueuses qui sortent du lot : 1. Naomi Osaka. 2. Garbiñe Muguruza. 3. Maria Sharapova. 4. Camila Giorgi. 5. Belinda Bencic. 6. Anett Kontaveit. 7. Catherine Bellis. 8. Sloane Stephens. 9. Maria Sakkari. 10. Ekaterina Alexandrova. Crédits photos : Kyodo News (Osaka) ; Taiwan News (Muguruza) ; GotCeleb (Sharapova) ; UbiTennis (Giorgi) ; Dita Alangkara - Keys

Dix choses à retenir de l'Open d'Australie

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L'Open d'Australie s'achève. Que retenir de cette édition 2020 ? Réponse en dix points :  1. LES FUMÉES TOXIQUES. Si les conditions de jeu ont été relativement favorables au cours de la quinzaine (bien que la fédération australienne ait bizarrement peu communiqué là-dessus), il n'en fut pas de même pour les matches de qualifications qui se sont déroulés dans des conditions atmosphériques plus que douteuses en raison des incendies. En faisant passer le sport business avant la santé des gens, les organisateurs ont pris des risques inconsidérés qui pourraient leur coûter cher et ils rigoleront beaucoup moins quand les premiers cas de maladies respiratoires ou, pire, de cancer (ce qu'on ne souhaite évidemment pas) se manifesteront chez les joueuses et joueurs qui ont été soumis à cette mascarade. 2. LE JEU DÉCISIF À DIX POINTS DANS LA DERNIÈRE MANCHE. Voilà une très bonne initiative. Le suspense est plus intense, les joueuses et les joueurs n'