JEU DÉCISIF

Après quelques jolis coups d'éclat et de grandes désillusions, l'année 2023 du tennis féminin français s'est achevée sur une note d'optimisme grâce à la remarquable performance de Ksenia Efremova en Tunisie. Voici ce qu'il y a retenir cette semaine sur le circuit secondaire, à quelques heures de la grande bascule vers le nouvel an .  Ksenia Efremova cartonne avant le départ pour l'Australie .  À seulement quatorze ans, Ksenia Efremova devient la plus jeune joueuse cette année à remporter un tournoi professionnel, sans doute le premier d'une longue série pour elle, si tout se passe bien. La jeune française s'est en effet imposée au tournoi W15 de Monastir en battant en finale l'allemande Selina Dal, tête de série n°6, 7-6(5) 6-0 (alors qu'elle était menée 1-4 puis 3-5 dans le premier set). Issue des qualifications, et alors qu'elle n'avait effectué ses débuts sur le pro tour que depuis le 13 novembre, Efremova, non classée, n'a laissé

Alors que la tension monte à quinze jours de la première levée du Grand Chelem, les joueuses de la WTA s'activent en Australie afin d'être en parfaite condition physique le jour J. Si certaines ont choisi Brisbane ou la United Cup, ou d'autres encore la Nouvelle-Zélande où se déroule le tournoi d'Auckland, des joueuses ont préféré poser leurs valises dans la capitale, Canberra, théâtre d'une épreuve WTA 125 qui a su attirer du beau monde. Voyons quelles sont les forces en présence et qui pourrait tirer son épingle du jeu . LES FAVORITES . Longtemps domicilié dans les divisions inférieures du tennis professionnel féminin, le tournoi de Canberra a été promu l'année prochaine en catégorie WTA 125. Une promotion bienvenue qui a permis aux organisateurs d'attirer des joueuses réputées pour la nouvelle édition qui débute le 1er janvier. Ainsi, six joueuses du top 100 ont décidé de faire le déplacement afin d'effectuer les ultimes réglages avant Melbourne. Parm

Comme on le pressentait, l'Open d'Australie a officialisé une augmentation de ses gains pour l'édition 2024 avec un montant record de plus de 53 millions d'euros, soit 13% de plus par rapport à l'année qui s'achève. L'égalité salariale sera bien entendu appliquée entre hommes et femmes. Voyons dans le détail ce que les joueuses de la WTA vont toucher . En 2014, le prize money total de l'Open d'Australie s'établissait à 20,3 millions d'euros. Dix ans plus tard, il atteint 53,3 millions d'euros pour l'édition 2024 qui doit débuter le 14 janvier prochain à Melbourne. C'est bien simple, au fil des ans, les gains attribués aux joueuses et joueurs ont tout le temps gonflé. Entre 2014 et 2015, par exemple, 21% d'augmentation. Puis, 13% entre 2016 et 2017, et encore 13% entre 2018 et 2019. Bis repetita pour l'année prochaine. Justement, parlons de 2024. Les sommes amassées par les participantes (qui seront, rappelons-le, identiqu

Nous voici arrivés au terme d'une épopée d'une durée d'un an qui aura permis de mettre en évidence les plus grands talents de demain, ces joueuses qui, dans quatre ou cinq ans, peut-être plus tôt pour certaines, soulèveront les trophées les plus prestigieux du tennis féminin professionnel. S'il y eut quelques surprises notables, la hiérarchie a été globalement respectée tandis que, dans le même temps, les joueuses qui avaient percé en 2022 ont confirmé leur potentiel cette année. Après avoir effectué un tri dans tout ce foisonnement, nous avons retenu dix jeunes joueuses qui ont particulièrement capté notre attention . Alina Korneeva, Russie, 16 ans : D'un talent fou, avec son jeu en variations capable de faire vriller ses adversaires, la jeune russe a tout fracassé sur son passage en s'octroyant deux titres du Grand Chelem (Open d'Australie et Roland-Garros) ainsi que les Junior Finals de Chengdu (soit l'équivalent des Masters de la WTA chez les jeunes)

La semaine dernière fut très intense sur le circuit ITF grâce à des jeunes joueuses qui ont particulièrement brillé devant leur public, à l'image de la kényane Angella Okutoyi, victorieuse dans son pays natal, à Nairobi. C'est l'un des principaux événements à retenir, parmi d'autres, alors que la saison 2024 est censée reprendre pleinement à partir du 8 janvier sur le tour secondaire. Un pas de plus dans l'histoire pour Angella Okutoyi . À dix-neuf, Angella Okutoyi est la joueuse africaine la plus en vue du moment. Après s'être imposée le 30 juillet dernier à Monastir, pour son tout premier titre professionnel, le premier également pour une kényane, la jeune femme a réalisé un exploit retentissant la semaine dernière en gagnant devant son public à Nairobi (W25). Son parcours fut superbe tout au long de la semaine avec notamment des victoires sur la française Lucie Nguyen Tan en demi-finales et l'allemande Lena Papadakis en finale. Okutoyi a fini 2023 avec un

Comme chaque année à la même période, le magazine Forbes a sorti sa calculette pour évaluer la fortune des sportives professionnelles sur l'exercice 2023. Les résultats obtenus sont édifiants bien que peu surprenants : ce sont les joueuses de la WTA qui dominent largement ce classement au sommet duquel trône la numéro une mondiale, Iga Swiatek . On savait que la pratique du tennis au niveau professionnel pouvait rapporter gros, surtout si l'on évolue sur le plus grand circuit féminin du monde, la WTA. Cette affirmation prend tout son sens quand on découvre  le classement des plus grosses fortunes du sport chez les femmes établi par le magazine Forbes pour l'année 2023 . Nul doute que l'augmentation considérable des prize money , notamment dans les tournois du Grand Chelem, l'égalité salariale et les contrats de plus en plus juteux des sponsors ont grandement influé les résultats. Quoi qu'il en soit, la championne de ski freestyle Eileen Gu est la seule femme non

Le circuit Juniors aura permis de dégager trois tendances cette année : une hiérarchie bien en place en individuel, une domination sans partage des États-Unis et de la République Tchèque en équipes et quelques surprises rafraîchissantes. Nous avons retenu cinq événements qui ont particulièrement capté l'attention avant de clore définitivement l'année 2023 . Un circuit qui s'ouvre enfin à l'Afrique . Même si le processus est enclenché depuis un certain temps déjà, l'expansion du circuit Juniors sur le continent africain a franchi un cap important cette année avec le tout premier tournoi de catégorie J500 organisé au Caire, en Égypte. Rappelons que les J500 représentent le niveau d'excellence sur le circuit ITF Juniors, après les tournois du Grand Chelem, et que sept épreuves de ce type se jouent tous les ans de janvier à décembre. C'était donc une grande première pour le continent africain et probablement le début d'une nouvelle ère d'ouverture alors

Les chiffres donnent le vertige. Au 20 décembre, plus de 560 tournois ont été disputés cette année sur le circuit ITF féminin dans plus soixante-dix pays. Bien sûr, certaines joueuses en ont profité pour se distinguer en remportant plusieurs victoires d'envergure, notamment des Juniors dont nous entendrons sans doute parler l'année prochaine. Afin de dresser un bilan avant le passage à 2024, nous avons sélectionné cinq événements parmi les plus marquants pour la saison qui s'achève . La percée spectaculaire des Juniors .  De Sofia Costoulas à Weronika Ewald, en passant par Celine Naef, Lucie Havlickova, Nikola Bartunkova, Tamara Kostic, Taylah Preston, Alexandra Eala, Petra Marcinko et d'autres encore, les Juniors ont grandement animé le circuit professionnel secondaire cette année. À cette liste, nous allons devoir ajouter des joueuses de moins de dix-huit ans qui se sont particulièrement distinguées comme, par exemple, Brenda Fruhvirtova. Déjà renversante l'année

Le tennis professionnel n'est pas que du sport. C'est aussi une histoire d'argent liée aux équipementiers, aux sponsors avec, à la clef, des contrats juteux qui permettent à tous les protagonistes (joueuses, fédérations, organisateurs, partenaires) de continuer à faire vivre la discipline au plus haut sommet de l'échelle. Ainsi, le style vestimentaire apporte lui aussi sa pierre à l'édifice dans un exercice de promotion renouvelé tous les ans lors des plus gros tournois du monde. Alors que l'année s'achève, Jeu Décisif  s'est provisoirement transformé en critique de mode en s'amusant à sélectionner, sans ordre précis, les dix tenues les plus marquantes portées sur le court par les joueuses de la WTA en 2023, juste pour le plaisir des yeux. Elena Rybakina, Kazakhstan, 24 ans : Toujours aussi gracieuse et élégante sur le court, la ballerine du tennis féminin continue de nous gratifier, pour notre plus grand bonheur, de ses robes unies chamarrées comme

Une nouvelle fois, les joueuses françaises se sont montrées la semaine dernière sur le circuit secondaire mais, avec des destins divers. Du côté des étrangères, l'espagnole Cristina Bucsa en a profité pour gagner le titre le plus important de sa carrière après quatre ans de disette. Voici sans plus attendre ce qu'il faut retenir de l'actualité de la petite balle jaune alors que la saison reprend déjà dans quelques jours. Cristina Bucsa victorieuse à Limoges malgré les françaises. Elles ont tout essayé mais, sans succès. Malgré un beau contingent qui pouvait espérer quelque chose, les françaises n'ont pas réussi à décrocher le Graal au tournoi WTA 125 de Limoges, la faute notamment à une Cristina Bucsa ultra déterminée qui a anéanti à elle seule les espoirs tricolores en ne battant quasiment que des joueuses françaises du début à la fin de l'épreuve. Sa dernière victime, Elsa Jacquemot, fut la seule à lui prendre un set en finale. C'est le cinquième titre profess

La première levée du Grand Chelem doit débuter à Melbourne dans un mois jour pour jour. Alors que les joueuses de la WTA ont repris le chemin de l'entraînement après un bref moment de repos, elles vont devoir faire face à un planning très serré lors de la courte période de préparation australe qui va les amener jusqu'au tournoi majeur. Voyons comment les joueuses du top 10 se sont organisées afin d'arriver sur place dans les meilleures conditions possibles .  Iga Swiatek, Pologne, n°1 : Comme en 2022, la polonaise a fait le choix d'une reprise en douceur en ne participant qu'à la United Cup, compétition mixte par équipes qui ressemble plus à un tournoi exhibition qu'à autre chose. On ne la verra donc ni à Brisbane (WTA 500), ni à Adélaïde (WTA 500) où seront pourtant la plupart de ses grandes rivales. Un choix risqué pour la numéro une mondiale d'autant plus que le plateau est peu relevé cette année en United Cup avec la présence de trois autres joueuses du