JEU DÉCISIF

Dix-huit nations pour neuf places à pourvoir. La phase qualificative de la Billie Jean King Cup 2023, qui va démarrer le 14 avril prochain et dont sont exemptées la Suisse et l'Australie, respectivement championne et finaliste de la précédente édition, s'annonce palpitante et extrêmement indécise sur bien des plans au vu du plateau très dense proposé. Hormis les États-Unis et la République Tchèque qui paraissent au-dessus du lot, toutes les autres nations participantes auront leur chance pour accéder à la phase finale qui se déroulera du 7 au 12 novembre. La composition des équipes ayant été récemment révélée, voyons lesquelles pourraient éventuellement tirer leur épingle du jeu. Espagne vs Mexique : Même sans Paula Badosa, les espagnoles présentent une équipe solide qui devrait faire l'affaire pour battre à domicile le Mexique, petit poucet de la compétition. L'expérience de Nuria Parrizas-Diaz et de Sara Sorribes Tormo, ainsi que la forme ascendante de Rebeka Masarova

Alors que le Sunshine Double va s'achever ce week-end avec la finale du tournoi de Miami, il est temps de passer en revue les principales tendances de prêt-à-porter féminin aperçues lors des deux prestigieuses épreuves disputées en Californie (Indian Wells) et en Floride. Un constat s'est rapidement imposé : à de très rares exceptions, la sobriété a fait son grand retour sur les courts après avoir brillé par son absence à l'Open d'Australie, certains équipementiers étant revenus à des choses plus simples. Reste à savoir si cette tendance va se confirmer ou pas lors de la prochaine levée du Grand Chelem à Roland Garros. Voici en attendant une sélection des dix plus belles tenues portées à Indian Wells et Miami. Aryna Sabalenka, Biélorussie : Le short fait un retour triomphal sur les courts et la célèbre marque à la virgule n'a pas manqué de se mettre au diapason avec ici la variante bleu ciel portée par la numéro deux mondiale et championne de l'Open d'Austra

Depuis le début de la saison, chaque jour qui passe nous ramène vers ce qui semble une évidence : trois joueuses sont en train de prendre résolument le pouvoir sur le circuit WTA. Après le Big Four du tennis masculin (Federer, Nadal, Djokovic, Murray), voici le Big Three version féminine avec dans les rôles principaux Iga Swiatek, Aryna Sabalenka et Elena Rybakina. Le premier acte du Sunshine Double , qui s'achève ce week-end à Indian Wells, est le révélateur d'une ère débutant à peine, au cours de laquelle les trois joueuses précédemment citées pourraient bien se partager la plus grosse part du gâteau dans les Grands Chelems restant à jouer ainsi que les prochains tournois WTA 1000. La finale qui oppose ce dimanche Aryna Sabalenka à Elena Rybakina dans l'écrin californien posé en plein désert est tout sauf une surprise. Non seulement cela confirme le niveau exceptionnel affiché par les deux joueuses, seules à pouvoir contester pour le moment la suprématie d'une patronn

Un demi-siècle après sa création, le Banana Bowl accueillait la semaine dernière à Criciuma, au Brésil, la relève du tennis à l'occasion de sa cinquante-troisième édition. L'on savait que chez les filles, l'épreuve semblait promise, à moins d'une surprise, à la péruvienne Lucciana Perez Alarcon ou à l'une des deux japonaises, Sara Saito ou Mayu Crossley. C'est cette dernière qui a eu le dernier mot au terme d'un remarquable parcours durant lequel elle n'a pas cédé le moindre set à ses rivales. Pourtant, en début de semaine, la majorité des observateurs demeuraient prudents sur les pronostics, la première levée des tournois J500, disputée au Caire fin février, ayant débouché sur une sensation avec la victoire très nette de l'italienne Federica Urgesi sur la grandissime favorite Mirra Andreeva, ainsi que la présence en demi-finales de l'ukrainienne Yelyzaveta Kotliar, qu'on n'attendait pas à pareil fait. À Criciuma, les principales favorite

Pour la première fois depuis le début de l'année, les joueuses de la jeune génération ont brillé sur l'exigeant circuit du World Tennis Tour dans des tournois de forte densité. Commençons par celle qui, a quinze ans seulement, est déjà plus forte que sa sœur aînée, je veux bien entendu parler de Brenda Fruhvirtova, petite sœur de Linda. La tchèque a remporté à Bangalore (40000$ de dotation) son premier titre de l'année (le neuvième en tout sur le circuit ITF dames), le plus beau à ce jour, en battant en finale l'expérimentée joueuse indienne Ankita Raina 0/6 6/4 6/0. Voilà une victoire renversante pour celle qui était parvenue en janvier dernier à accéder pour la première fois de sa jeune carrière au tableau principal d'un tournoi du Grand Chelem, à l'Open d'Australie, en sortant des qualifications. C'est un début d'année exceptionnel pour la précoce joueuse d'Europe Centrale et peut-être le début d'une nouvelle razzia qui pourrait l'amen

Dans un tableau d'une exceptionnelle densité accueillant trente-deux des trente-cinq premières joueuses mondiales, le tournoi d'Indian Wells, second WTA 1000 de la saison après Dubaï, s'annonce comme un millésime de grande qualité qui devrait donner lieu à une bataille particulièrement rude pour la conquête du titre. Étudions d'un peu plus près le tableau principal et essayons de voir qui pourrait aller jusqu'au bout. SWIATEK ET KREJCIKOVA EN GRANDES FAVORITES, SABALENKA EN EMBUSCADE. Le tournoi de Dubaï fut riche d'enseignements en montrant que l'invincibilité de la numéro une mondiale Iga Swiatek n'était qu'une façade et que celle-ci n'était pas à l'abri du danger. Pour la polonaise, cette menace viendra une nouvelle fois de celle qui l'a dominé avec autorité en finale du tournoi des Émirats, Barbora Krejcikova, même si, en raison de leur positionnement dans le tableau, les deux rivales ne pourraient se rencontrer avant la finale. Avant

Alors que les ultimes préparatifs s'amorcent dans la Silicon Valley pour une nouvelle édition du tournoi d'Indian Wells s'annonçant plus indécise et plus palpitante que jamais, certaines joueuses de la WTA ont brillé sur les courts, notamment Marta Kostyuk dont le nom restera gravé en tant que première joueuse à remporter l'édition inaugurale du très réussi tournoi d'Austin, au Texas. Pendant ce temps-là, la croate Donna Vekic allait chercher avec détermination la victoire face à Caroline Garcia sous le soleil de Monterrey. Ces deux événements, ainsi que d'autres encore, sont rassemblés dans les brèves que voici : Marta Kostyuk ouvre enfin son compteur. L'ukrainienne de vingt ans réalise l'un de ses plus beaux rêves en remportant son premier titre sur le circuit WTA au tournoi 250 d'Austin grâce à une victoire acquise 6/3 7/5 face à la russe Varvara Gracheva qui disputait elle aussi sa première finale. Très émue à la fin du match, la native de Kiev

Ils ou elles s'appellent John McEnroe, José Luis Clerc, Thomas Muster, Mariano Zabaleta, Andy Roddick, Marcos Baghdatis, Gabriela Sabatini, Helena Sukova, Svetlana Kuznetsova, Alisa Kleybanova ou Camila Osorio. Toutes et tous ont un point commun : avoir inscrit leur nom au palmarès du Banana Bowl, un des tournois Juniors les plus prestigieux du monde, dont la cinquante-troisième édition débute cette semaine sur la terre battue de Criciuma, au Brésil. Même des joueuses françaises se sont illustrées dans cette compétition, Alizé Cornet en 2006, Diane Parry en 2019 et Océane Babel en 2021. Cette année, en l'absence de plusieurs joueuses du top 10, dont les russes Alina Korneeva et Mirra Andreeva, la tchèque Tereza Valentova et l'italienne Federica Urgesi, récente lauréate du premier des sept tournois J500 de la saison au Caire, l'épreuve s'annonce plus ouverte que jamais même si quelques favorites se dégagent à l'issue d'une tournée sud-américaine riche en rebo

Du triomphe de Barbora Krejcikova à Dubaï, victorieuse de la numéro une mondiale Iga Swiatek, à celui de l'italienne Camila Giorgi lors de la première édition du tournoi de Mérida, en passant par le rollercoaster émotionnel que fut la finale du tournoi de Mâcon remportée par la française Jessika Ponchet, la semaine écoulée n'a pas manqué de saveur. Retour sur les principaux événements à retenir alors que le grand rendez-vous d'Indian Wells se profile déjà à l'horizon. Barbora Krejcikova est-elle en train de devenir la bête noire d' Iga Swiatek ? La tchèque de vingt-sept ans remporte le plus beau titre de sa carrière en simple (le sixième en tout) au tournoi WTA 1000 de Dubaï en battant en finale la numéro une mondiale 6/4 6/2, qu'elle avait déjà dominé à Ostrava (WTA 500) en octobre dernier. Le parcours de la native de Brno fut exceptionnel avec des victoires contre Aryna Sabalenka , dont c'était le retour à la compétition après son triomphe à l'Open d&