L'édito du dimanche : Sloane Stephens, honte et disgrâce du tennis féminin
Elle est heureuse, Sloane Stephens. 2023 a commencé idéalement pour l'américaine de vingt-neuf ans lorsqu'elle a annoncé publiquement la signature d'un partenariat exclusif en tant qu'ambassadrice de l'équipementier américain Free People dont elle arborait récemment le blason lors du tournoi WTA 250 de Mérida, au Mexique. Début janvier, on la voyait tout sourire prendre la pose pour sa nouvelle marque de prédilection dans le style à la fois élégant, athlétique et glamour qui la caractérise. La native de Fort Lauderdale est ainsi, une communicatrice hors pair, maîtresse de son image en dehors des courts, parfaite gestionnaire du temps qu'elle accorde au sponsoring, aux médias et à tout l'aspect extra-sportif de sa vie. Lorsqu'il s'agit de tennis, en revanche, la musique n'est pas du tout la même. Depuis sa victoire à l'US Open en 2017, Sloane Stephens s'est tranquillement reposée sur ses lauriers. Il faut dire que les quelques zéros que co