JEU DÉCISIF

À San Diego, les championnats d'Amérique du Nord des dix-huit ans et moins entrent dans la dernière ligne droite avec des demi-finales s'annonçant passionnantes. Seule certitude à ce stade : une nouvelle championne continentale sera couronnée samedi . On pensait que la succession de Clervie Ngounoue allait être ouverte cette année aux championnats nord-américains Juniors. L'hypothèse s'est vérifiée sur le court avec des résultats très contrastés pour les principales favorites. Si Iva Jovic (photo ci-dessus), tête de série numéro une et candidate la plus sérieuse au titre, est parvenue à s'en sortir jusqu'à maintenant sans forcer son talent, avec seulement six petits jeux égarés en cours de route, d'autres prétendantes n'ont pas eu cette chance, à l'image par exemple de Thea Frodin, tête de série n°2, battue dès le second tour, ainsi que Shannon Lam, tête de série n°3, surprise d'entrée par celle qui est sans aucun doute la sensation de l'épre

Joueuse discrète ayant longtemps évolué sous les radars, l'américaine Valerie Glozman a enfin remporté à dix-sept ans son premier tournoi Juniors à Indian Wells, lieu qui semble lui porter chance puisqu'elle y avait déjà obtenu ses plus belles victoires au niveau national lors des deux précédentes années .  Indian Wells, terrain de jeu préféré de Valerie Glozman ? L'américaine originaire de Bellevue, dans l'État de Washington, a rendu une carte quasi parfaite sur le prestigieux site californien en y obtenant ses plus beaux résultats sur les deux années écoulées. En 2022, d'abord, elle remportait l'Easter Bowl, une des compétitions de l'USTA parmi les plus prisées par les jeunes joueurs et joueuses américains, dans la catégorie des seize ans et moins. L'année suivante, elle récidivait dans le même tournoi, cette fois-ci chez les dix-huit ans et moins, accomplissant ainsi un doublé rarissime qu'on n'avait plus vu depuis Catherine Bellis en 2013 et

Après un hiver absolument remarquable durant lequel elle a gagné quatorze des dix-sept matches qu'elle a disputés, la chilienne Antonia Vergara Rivera se présente avec l'étiquette d'incontestable favorite aux championnats d'Amérique du Sud Juniors qui débutent le 12 mars à Medellin sur terre battue, surface sur laquelle la jeune femme est quasiment invaincue depuis le début de l'année . Qui pourra arrêter Antonia Vergara Rivera dans sa quête d'un premier titre de championne d'Amérique du Sud des dix-huit ans et moins ? À dix-sept ans, la chilienne est devenue la joueuse à éviter à tout prix sur terre battue, sa surface de prédilection. C'est bien simple, depuis que 2024 a commencé, elle affiche un bilan impressionnant de quatorze victoires, toutes obtenues sur ocre, pour trois défaites, dont une seule sur terre battue, il y a quelques jours en demi-finale du Banana Bowl. Le revers qu'elle a subi au Brésil contre l'américaine Kaitlyn Rolls est pou

Organisé du 11 au 17 mars sur le même site que le tournoi WTA 1000 ayant lieu cette semaine, le tournoi Juniors d'Indian Wells (J300) va constituer pour les jeunes joueuses américaines la préparation idéale avant les championnats nord-américains qui se dérouleront la semaine prochaine à San Diego. L'épreuve est aussi un avant-goût du traditionnel Easter Bowl, compétition nationale de l'USTA organisée juste avant le lundi de Pâques, devenue un rendez-vous incontournable pour les joueuses nées aux États-Unis . Quarante-huit joueuses sont sur la ligne de départ pour le tournoi J300 d'Indian Wells qui débute ce lundi 11 mars. Sans doute rêvent-elles toutes de pouvoir entrer un jour dans le tableau principal du WTA 1000 organisé tous les ans sur le même site. En attendant, les jeunes pousses se sont données rendez-vous dans le désert californien afin d'ouvrir la succession de Clervie Ngounoue qui s'était imposée en 2023. Parmi elles, pas moins de trente-sept américai

Pendant que le tournoi d'Indian Wells bat son plein dans le désert californien, d'autres joueuses se sont illustrées ce week-end sur le circuit secondaire et le circuit Juniors, notamment une jeune française et des américaines, avec en point d'orgue, une surprise au Brésil lors du Banana Bowl. Tout ceci, et bien plus encore, est compilé dans les brèves que voici . Grosse performance de Suzan Lamens au tournoi de Trnava (W75), en Slovaquie. La néerlandaise de vingt-quatre ans, issue des qualifications, a remporté aisément la finale 6-2 6-2 contre la suissesse Céline Naef , enregistrant ainsi son septième titre, le plus beau de sa carrière à ce jour. À noter que la philippine Alexandra Eala , elle aussi passée par les qualifications, a été éliminée d'entrée, tandis que la slovaque Renata Jamrichova , lauréate de l'Open d'Australie Juniors, n'a pas fait mieux qu'un deuxième tour ; Premier titre professionnel pour Tyra Caterina Grant  ! La jeune américaine d

Alors qu'il doit fêter cette année le cinquantenaire de sa création, le très populaire tournoi d'Eastbourne, sur lequel les joueuses n'ont jamais tari d'éloges, pourrait être rétrogradé en catégorie 250 afin de permettre d'insérer dans le calendrier un nouveau tournoi WTA 500 organisé sur les prestigieux courts du Queen's où a lieu tous les ans une épreuve du circuit ATP. C'est toute la tournée britannique précédant Wimbledon qui pourrait être chamboulée si la décision était confirmée .  La tournoi WTA d'Eastbourne va-t-il être rétrogradé l'année prochaine ? Fondée il y a un demi-siècle, en 1974 (Chris Evert fut la première à inscrire son nom au palmarès en battant Virginia Wade en finale), l'épreuve jouée sur gazon une semaine avant Wimbledon pourrait descendre de la catégorie 500 à la catégorie 250 afin de faciliter l'insertion d'un nouveau tournoi disputé au Queen's Club de Londres, jusqu'à présent réservé pour le circuit ATP m

Pour leur quatorzième édition, les internationaux de Gonesse proposent un beau tableau principal, très compact, duquel pourraient émerger des françaises qui vont tenter leur chance, notamment Marine Partaud, lauréate de l'épreuve en 2021, et Emeline Dartron, tête de série numéro deux et habituée des lieux . Les françaises vont-elles briller cette semaine à Gonesse ? Dernière représentante tricolore à s'y être imposée il y a trois ans, Marine Partaud peut nourrir des ambitions, même si elle n'a plus soulevé de trophée depuis sur le circuit ITF, avec un compteur bloqué à quatre titres. Partaud peine à retrouver des sensations depuis le début de l'année alors qu'elle sort d'une longue tournée américaine peu convaincante. Cependant, son retour sur le sol natal, dans un tournoi pour lequel elle a su garder de l'affection, pourrait enfin lancer sa saison. Elle devra tout de même rapidement hausser son niveau de jeu si elle devait affronter au deuxième tour celle q

À peu de choses près, quasiment toutes les joueuses du top 100 participent cette semaine au tournoi d'Indian Wells pour le premier gros rendez-vous de la saison depuis l'Open d'Australie. Parmi elles, on retrouve des visages familiers, notamment ceux de dix joueuses qui avaient provoqué un beau bazar dans le tableau principal à Melbourne. Presque deux mois plus tard, après qu'il ait fallu reprendre le cours normal des choses sur le circuit WTA, elles sont peu à avoir confirmé les exploits accomplis sous la chaleur australienne . Dayana Yastremska (Ukraine, 31e mondiale) : La native d'Odessa, qui avait causé une surprise énorme en atteignant les demi-finales à Melbourne alors qu'elle arrivait des qualifications, et qui était parvenue à sortir du tournoi Marketa Vondrousova, Emma Navarro et Victoria Azarenka, peine à retrouver le rythme avec seulement deux victoires à se mettre sous la dent. Elle n'a pas fait long feu à Dubaï, éliminée au premier tour par Vero

Alors que le tournoi d'Indian Wells (WTA 1000) doit débuter le 6 mars, la question est sur toutes les lèvres : la logique sera-t-elle respectée ou aura-t-on une édition aussi imprévisible que le fut l'Open d'Australie ou plus récemment Dubaï ? Le tirage au sort du tableau principal, tout juste effectué, révèle peu à peu ses chemins labyrinthiques avec déjà quelques certitudes : plusieurs favorites vont devoir s'exposer tôt au danger, ce qui pourrait avoir comme conséquence des ouvertures pour des joueuses non têtes de série. Voyons qui est en mesure de tirer son épingle du jeu . Un "Big Four" en équilibre précaire. Pur hasard ou coïncidence ? Comme à l'Open d'Australie, les quatre premières mondiales ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Tenante du titre, Elena Rybakina va devoir travailler dur afin de conserver son bien et éviter ainsi de perdre tous les points engrangés dans le tournoi en 2023. Placée dans la première moitié de tableau, la jo

Contrainte à déclarer forfait avant les quarts de finales à Dubaï où elle avait contracté un virus, la kazakhe Elena Rybakina, dont les pépins de santé à répétition posent question, arrive en terrain miné à Indian Wells en tant que tenante du titre. Elle essaiera néanmoins de conserver sa couronne, exploit rarissime qui n'a plus été réalisé dans le prestigieux tournoi depuis 1991 par Martina Navratilova . C'est bien simple, la seule joueuse à avoir gagné Indian Wells deux années de suite est Martina Navratilova, en 1990 et 1991. Depuis, toutes celles qui ont essayé de rééditer cet exploit ont échoué dans leur quête du doublé, même les plus grandes. Steffi Graf, Monica Seles, Lindsay Davenport (pourtant six fois finaliste de l'épreuve dont trois fois consécutivement), Kim Clijsters, Justine Hénin, Serena Williams, Iga Swiatek, se sont toutes heurtées à un mur et il est fort probable qu'Elena Rybakina fasse de même cette année. Pourtant, avec déjà trois finales disputées

Organisé à Blumenau, au nord de Florianopolis, le prestigieux Banana Bowl, qui fête cette année sa 55e édition et qui couronna par le passé des joueuses comme Alizé Cornet, Svetlana Kuznetsova ou Ana Bogdan, propose un tableau principal tellement ouvert qu'il n'est pas impossible que des surprises se produisent, à moins que la tenante du titre Mayu Crossley, victorieuse à Porto Alegre la semaine dernière, ne mette tout le monde d'accord . Fondé en 1969, le Banana Bowl continue de résister au temps et propose cette année une édition qui pourrait bien être surprenante tant le tableau principal offre un champ considérable de possibilités. Second des sept tournois juniors J500 après Le Caire (gagné par la bulgare Rositsa Dencheva), le Banana Bowl voit le retour de sa championne en titre Mayu Crossley qui s'y était imposée en 2023 contre l'italienne Alessandra Teodosescu. La japonaise de dix-sept ans, revenue à la compétition le mois dernier après une longue convalescenc

Deux joueuses ont signé des performances de tout premier plan le week-end dernier sur le circuit WTA : la britannique Katie Boulter, victorieuse de son premier tournoi WTA 500 (le deuxième en tout) à San Diego, et la chinoise Yue Yuan qui, en gagnant à Austin (WTA 250), a ouvert son compteur, elle qui n'avait encore jamais soulevé de trophée sur le circuit principal. Tout cela, et bien plus encore, vous est raconté dans les traditionnelles brèves compilées ci-dessous . En l'absence de la majorité des joueuses du top 10, hormis Jessica Pegula , le tournoi de San Diego (WTA 500) s'annonçait très ouvert. L'hypothèse s'est vérifiée avec la victoire surprise de Katie Boulter , non tête de série. Il faut dire que la britannique a fait pas mal de dégâts à elle seule dans le tableau en battant successivement Beatriz Haddad Maia (n°2), Donna Vekic (n°7), Emma Navarro (n°3), avant de renverser en finale Marta Kostyuk (n°6) 5-7 6-2 6-2. Comme on s'y attendait, le match

Dévoilée durant le week-end, la liste définitive des joueuses invitées dans le tableau principal du tournoi WTA 1000 d'Indian Wells, qui doit commencer le 6 mars, a suscité la colère, l'indignation et l'incompréhension des fans de tennis, à tel point que l'on est en droit de se demander aujourd'hui si la jeunesse ne serait pas en train d'être sacrifiée dans le seul but d'amasser de l'argent . Je n'attendais pas grand chose de la liste des huit joueuses invitées au tournoi d'Indian Wells, si bien que lorsque leur identité à été dévoilée, je n'ai éprouvé ni étonnement, ni déception. Néanmoins, quand j'ai vu apparaître dans cette liste les noms de Venus Williams, Caroline Wozniacki, Karolina Pliskova et Paula Badosa, je n'ai pu réprimer un sentiment de profonde détresse pour une discipline que je suis régulièrement depuis de longues années et que je vois jour après jour s'enfoncer dans une crise profonde qui ne présage rien de bon po

À quelques jours de l'édition 2024 du tournoi d'Indian Wells (WTA 1000), remontons le temps et voyons quelles ont été les finales les plus marquantes du prestigieux rendez-vous californien. Nous en avons retenu cinq qui recueillent nos faveurs . 1993 : Mary Joe Fernandez (USA) bat Amanda Coetzer (AFS) 3-6 6-1 7-6(6) : Après s'être inclinée en finale de l'Open d'Australie 1992 contre Monica Seles, Mary Jo Fernandez peine à retrouver le chemin du succès. En février 1993, l'américaine née en République Dominicaine arrive à Indian Wells avec le dossard de tête de série numéro une. Dans un tableau très ouvert, elle doit s'employer au premier tour contre sa compatriote Rachel Jensen, issue des qualifications, qu'elle bat difficilement deux manches à une avant de commencer à trouver le rythme. Après avoir disposée de Lindsay Davenport en quarts de finales et Helena Sukova en demi-finales, elle retrouve en finale la sud-africaine Amanda Coetzer, tête de série n°